Raz de marée

Pourrais-je me mouvoir en une tempête de pensées, où l’absence n’est présente que dans un oublie dans l’action ?

La présence qui se ressent malgré l’absence, comme un vent qu’on ne peut voir, menant son parfum dans les recoins invisibles mais Ô si présent !

Les images sont navires perdus dans leur bouteille à la mer, au gré d’une vague brouillonne, aux tourbillons inattendus. Des images sensibles, fragiles dans leur immortalité; au parfum d’un océan turquoise. Toutes voiles déployées pour capter un souffle d’avenir, un souffle de bouteille au chant du large qui trouve son port.

Est-ce que l’érotisme d’une plage ne se ressent qu’avec un navire libre au vent ? L’érotisme me quitte, sablé que je suis sur cette plage déserte; la soif qui quitte le verre, ne laissant que le glacial vide d’un coquillage muet.

Le bien-être de la liberté; la prison de l’isolement. 
Le bien-être de la plume; la prison de l’encre. 
Le bien-être de l’érotisme; la prison de la distance.
Le bien-être du corps; la prison de la proximité.
Le bien-être du soi; la prison de l’égo.
Le bien-être de la prison; la prison du bien-être !

Je voyage dans le doute. Je voyage dans les contradictions.

On me demande si je pense. Je panse …

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Un océan de paix … ou de troubles

La vie est souvent tel un miroir d’eau où seul notre reflet nous incombe. Et bien qu’il pourrait être agrémenté d’agréable voiliers, on leur épargne des naufrages et des coques brisés. Car c’est alors que le miroir devient trouble avec une mousson renversante, d’une main imprévue, bien qu’ingénue, sur le flanc d’une rive embrochée.

On doit se regarder dans ce miroir, y voir le fond de notre océan, y ratisser la vie qui s’y cache, y boire notre histoire. 

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

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La dernière portée

La perte d’une âme complice est aussi pénible parfois que la perte d’un être Aimé. Le vide autour qui perpétue son point d’orgue; résonances consonantes de silences en contre-point. La lourdeur des liaisons laisse les notes en suspension comme si nul attachement ne vibrait. Faux qu’est cette impression de chant libre, lorsque le champs est rasé et labouré à chaque saison comme une perpétuelle répétition.  

L’attente du signal du chef de cet orchestre vide, quitté de ses artisans; moment d’anticipation comme le vent attendu pour assécher la pluie. Les vrilles de mon esprit, tourments alimentés par le vide, en triolets, sans pause aucune en soutien à cette gamme.  

Un signe … une note … une clé .  

Point d’orgue …..

 
 
(vieux texte de 2012)
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