Mots muets

Lorsque les mots étouffent la passion
Que le silence crie au secours
Nous suivons le même parcours.
Où du reste n’est notre union

Lorsque les mots éparpillent les raisons
Que le silence dicte sa cour
Aucun joyeux calembour
Ne traduit nos intentions

Lorsque les mots dans leur silence
Que le silence par ses maux
Tout ce qui sonne faux
Aiguise notre patience.

Parfois les meilleurs mots
Sont ceux qu’on ne dit
Ni ceux qu’on écrit
Mais ceux qu’on vit.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Voile de beauté

Sa beauté reflète la douceur d’une fleur
La caresse d’un doux vent cajoleur
Le souffle chaud d’une légère moiteur.

Sa beauté empreigne le regard captif
La mémoire, d’aucune manière, ne résiste
La vision aveuglée par ce doux artifice.

Son regard miroite le touché caressant
Le foudroyant soleil jaune et énergisant
L’océan calme et froid des réminiscences.

Mon âme voyage dans les contrés oubliées
Lorsqu’effacée est ton visage ainsi présenté
L’espace d’un moment trop vite passé.

Mon coeur chavire sur l’océan du souvenir
S’y perd dans le naufrage de son navire
Dû aux tourments que la vie conspire.

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

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Doux “Allô”

Entendre le son de sa voix
Comme un chant des carillons 
Qui résonnent dans ma nuit
Et frissonnent mon insomnie

Mémoire du chant de douceur
De son “Allô” enchanteur 
Qui illumine ma nuit 
Et culmine mon insomnie. 


Le tranchant de sa froidure
Qui blesse ma vision d’elle
Qui provoque la nuit
Malgré l’insondable insomnie 


Son chant est malgré proie
Plus puissant que les clochers
Apaisant mes nuits
Souhaitant endormir cette insomnie. 

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

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Isolement

Ma plume est un livre fermé
S’y étouffent les mots
À défaut d’être consommés.

Dans l’oubli isolé
Se camouflent les mots
À défaut d’être partagés.

Sur les pages déchirées
Disparaissent les mots
À défaut d’être imprimés.

Tant d’images, tant de sages

Douleurs du loin, douleur du moins

Le couteau d’un rein, n’est plus rien

Quand la mémoire saigne que tu peignes.

Ma couverture, de toi en reliure
J’étouffe mes mots
Par défaut, par censure.

Disparu, comme une souillure
Je camoufle mes mots
Par défaut, sous des rayures.

Ma plume en écaillures
Disparu sans mes mots
À défaut d’une balayure.

Tant d’images, tant de pages

Douleurs de loin, si seulement au moins…

Le couteau de tes reins contre les miens

Ma mémoire saigne …

Que je sois maintenant rien …

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

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