Les matins de l’ennui
Sur les cheveux gris de la pluie
Ruissellent sur le temps qui fuit
En une danse infinie
Qu’on voudrait garder au lit.
Quai Salé
Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète
Les ailes d’Abigaëlle
“En cette journée de sensibilisation au deuil périnatal, je dédie ce message d’espoir à tous les parents esseulés et dans la peine de la perte d’un joyaux… “
Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète
Pianotée
Ces mains que tu laisses parcourir ce dos, ce dos crispé de cette attente d’un souhait de nuit, lui procurent ces frissons aux chocs électriques qui se répandent dans les moindres recoins “ensoirés”, mais si caressés.
Une lumière humide “chandelle-lise” ton antre et cramoisie être, le soulevant de sa fougue comme le vent cueille la feuille rouge sanguine, frivole et délicate. Humectant ton orée de plaisir avec la tendresse du duvet matinal et la délicatesse du danseur de feu.
Dans une danse où les muscles rencontrent les douleurs des tensions libérées, des frictions de l’attente consumée, des crissements de pores ensorcelées, le pas “s’enlace-grippe” dans une étreinte enracinée au plus profond de tes jouissances.
Les sens aux aguets, affutés et surexcités, l’oreille de la caresse pianote ce dos courbé, notant le chant de ses reliefs sur une porté habilement dirigée de la baguette de maestro. Le rythme des rimes se perd, la frime de la pomme chantée s’oublie, alors que l’unisson de la conclusion “s’orgue-ouïe”.