Tu étends ta voilure sur ma plage
Nos rives s’enlacent comme les vagues
Tes doigts dans ma peau, m’écrivent
Au gré des marées, de nos pages
Les rochers du temps se gravent
Sur tes lèvres, les rêves s’inscrivent
Lointaine image de volupté Sur une plage laissée Jamais oubliée
Mordorée est la lumière du peintre Son jet crasse, patine sans feindre Son chant à la voix pastel Sous le regard de la belle J’humerai ses couleurs d’été Au limite de printemps figé Vêtu de couleurs volages Nous crépiterons sous son foliage