Fresque de notre langue

Lorsque ta langue s’allonge sur mes secrets devant toi mis à nus
Que ton regard, lit de passion, dévoile les tentations
Extirpant le mystérieux, l’insondable, mais palpable
Que les corps célestes, enlacés, noyés de cette voie lactée
Seulement là, trouves-tu la voix du silence interrompu
Le cri qui dicte les mots dénudées, soumis à tes règles enflammées

Extase ! Fresque de feu et de sens !

Une nouvelle page blanche qui se dit franche
Allongé que le lot y est de ses mots

Nus et non superflus !

«Pour toi qui se languie de ces lointains mots»

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Corps du temps

Tic-tac, le temps qui égraine ma passion
Ding! le réveil qui éteint cette chanson
Ah ! l’écho du rêve que nous partagions!
Quand tu lèves le voile, que je découvre en ton sein, ta fougue,
Je me délecte de la sincérité, hypnotisé en ton sein; ton joug. 
En glissant le long de ton ombre
Perdu dans l’insondable pénombre
Je ne suis que nocturne lumière
Je rêve de l’estuaire.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Pianotée

Ces mains que tu laisses parcourir ce dos, ce dos crispé de cette attente d’un souhait de nuit, lui procurent ces frissons aux chocs électriques qui se répandent dans les moindres recoins “ensoirés”, mais si caressés.

Une lumière humide “chandelle-lise” ton antre et cramoisie être, le soulevant de sa fougue comme le vent cueille la feuille rouge sanguine, frivole et délicate. Humectant ton orée de plaisir avec la tendresse du duvet matinal et la délicatesse du danseur de feu.

Dans une danse où les muscles rencontrent les douleurs des tensions libérées, des frictions de l’attente consumée, des crissements de pores ensorcelées, le pas “s’enlace-grippe” dans une étreinte enracinée au plus profond de tes jouissances.

Les sens aux aguets, affutés et surexcités, l’oreille de la caresse pianote ce dos courbé, notant le chant de ses reliefs sur une porté habilement dirigée de la baguette de maestro. Le rythme des rimes se perd, la frime de la pomme chantée s’oublie, alors que l’unisson de la conclusion “s’orgue-ouïe”.


Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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