Piscine

Flottaison d’une envie, 
la piscine de ma nuit, 
je bois ta passion 
et nage sans raison. 
Je nous y vois, 
dans cette mare parfois.
Où les nuances ne sont que bleues
entre nous deux. 
Où les envies qui tente, 
ne sont plus que 50.
Les sous-courants, 
sans être épuisants, 
supportent le poids de nos images
ajoutant sans cesse à nos pages.
Le vent qui brise, 
la bise qui baise, 
la braise qui brûle, 
le feu qui nous consume, 
en vapeur nos âmes s’élèvent de cet écume.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Doux “Allô”

Entendre le son de sa voix
Comme un chant des carillons 
Qui résonnent dans ma nuit
Et frissonnent mon insomnie

Mémoire du chant de douceur
De son “Allô” enchanteur 
Qui illumine ma nuit 
Et culmine mon insomnie. 


Le tranchant de sa froidure
Qui blesse ma vision d’elle
Qui provoque la nuit
Malgré l’insondable insomnie 


Son chant est malgré proie
Plus puissant que les clochers
Apaisant mes nuits
Souhaitant endormir cette insomnie. 

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

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Isolement

Ma plume est un livre fermé
S’y étouffent les mots
À défaut d’être consommés.

Dans l’oubli isolé
Se camouflent les mots
À défaut d’être partagés.

Sur les pages déchirées
Disparaissent les mots
À défaut d’être imprimés.

Tant d’images, tant de sages

Douleurs du loin, douleur du moins

Le couteau d’un rein, n’est plus rien

Quand la mémoire saigne que tu peignes.

Ma couverture, de toi en reliure
J’étouffe mes mots
Par défaut, par censure.

Disparu, comme une souillure
Je camoufle mes mots
Par défaut, sous des rayures.

Ma plume en écaillures
Disparu sans mes mots
À défaut d’une balayure.

Tant d’images, tant de pages

Douleurs de loin, si seulement au moins…

Le couteau de tes reins contre les miens

Ma mémoire saigne …

Que je sois maintenant rien …

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

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