Pourrais-je me mouvoir en une tempête de pensées, où l’absence n’est présente que dans un oublie dans l’action ?
La présence qui se ressent malgré l’absence, comme un vent qu’on ne peut voir, menant son parfum dans les recoins invisibles mais Ô si présent !
Les images sont navires perdus dans leur bouteille à la mer, au gré d’une vague brouillonne, aux tourbillons inattendus. Des images sensibles, fragiles dans leur immortalité; au parfum d’un océan turquoise. Toutes voiles déployées pour capter un souffle d’avenir, un souffle de bouteille au chant du large qui trouve son port.
Est-ce que l’érotisme d’une plage ne se ressent qu’avec un navire libre au vent ? L’érotisme me quitte, sablé que je suis sur cette plage déserte; la soif qui quitte le verre, ne laissant que le glacial vide d’un coquillage muet.
Je voyage dans le doute. Je voyage dans les contradictions.
On me demande si je pense. Je panse …