Assise les pieds dans l’eau
La cuisse aux intentions légères
Elle s’y glisse comme une vague
Venant du fond prendre la rive

D’un pas d’assurance, elle le prend de haut
Leurs lèvres humides de fièvre
Leur corps enlacés, le temps divague
Dévêtant les secondes lascives

Le bruit des vagues sous leurs soubresauts
Elle, créature aux retenus rêves
Lui, de sa délicieuse verve swag
Les retenus que leur corps ravivent

Ses lèvres sur ses seins si beaux
Humides d’une poésie sans trêve
Leur désire s’enfilant comme une bague
Leur sexe, comme en nuit, revivent

S’enfilent les caresses sous les Ô
À chaque glissement, une retenue crève
Nus et naufragés, leurs reins font la vague
Portant le mât au lagon de ses rives

Leur ascension toujours plus haut
Tourbillons d’intenses ondes brèves
Renversée de l’intérieur par cette dague
Soulagée ainsi, elle occulte cette dérive

Ils sont un dans une multitude
Dans une bulle, ce rêve de plénitude
Écrit dans le corps avec certitude
Leur extatique amplitude

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *